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However, Veronica Granatiero is by far the undisputed queen of the evening. I would have never expected such an extraordinary voice from such a young singer, extraordinary not only for the intrinsic beauty of her timbre, but especially because of her perfect control of vocal emission and intonation also in higher and more challenging registers. Her coloratura, small and precious like medieval miniatures, and accurate in every detail, was indeed a spectacular show within the show.

La Comtesse, sa maîtresse, apparaît subrepticement, délicatement, en la soprano italienne Veronica Granatiero : « O mi rendi il mio tesoro, O mi lasci almen morir ». Elle fait briller son timbre translucide par la mélancolie depuis la porte entrebâillée contre laquelle elle se retient, dans un rai interstitiel de lumière. Le timbre est chargé d’émotion, rendant palpable le drame de l’abandon et de l’humiliation. Les aigus sont lumineux, avec ce que la lumière peut avoir de pénétrant. Les reprises pianissimi dans l’aigu sont creusées dans le silence intérieur de l’artiste.